Les causes fiscales et réglementaires de l’« économie souterraine » (2013)
Valentin Petkantchin
Cette note de 4 pages produite par l’Institut économique Molinari se propose d’étudier les causes de l’économie souterraine. On entend en effet par « économie souterraine » l’ensemble des transactions opérées en violation de la législation. Sont visées dans cette étude les échanges productifs – c’est-à-dire désirés entre les partis impliquées – comme le commerce clandestin de stupéfiants, le travail dissimulé, la prostitution…L’étude se montre critique sur les méthodes traditionnellement employées par les États pour contrer ces phénomènes qui consistent généralement à durcir l’appareil répressif.
En plus d’être coûteuse en temps, en deniers publics et en ressources humaines, la répression des marchés informels ne fait qu’affaiblir l’économie d’un pays. « Lutter » contre ce phénomène revient dans un premier temps à reconnaître qu’il prospère sur des interférences réglementaires et fiscales excessives. Ainsi que la note le précise : « Chaque fois que les pouvoirs publics interdisent un produit sur le marché officiel, ils créent des débouchés sur le marché noir. De même, à chaque fois qu’ils décident d’alourdir la fiscalité ou la réglementation, ils rendent le trafic illicite et l’économie parallèle plus rentables ».
Une solution durable et peu coûteuse pour réduire les incitations des individus à opérer en marge de la législation consisterait donc à libérer les marchés informels des restrictions réglementaires et fiscales excessives.
POUR CITER CETTE NOTE :
Valentin Petkantchin, Les causes fiscales et réglementaires de l’« économie souterraine », Institut économique Molinari, 2013, 4 p.